Interview #4

Audrey Ambareck Rollin - Community manager et Rédactrice

Salut Audrey, je suis super ravie de pouvoir échanger avec toi et permettre à mes lecteurs d’en savoir un peu plus sur toi. Alors, d’avance merci d’avoir répondu à mon invitation. Mais avant tout, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ? Dire qui tu es, quelle est ton activité ?

Audrey : Je suis Audrey, Community Manager et Rédactrice. J’ai pour vocation d’être coach en communication digitale pour les entrepreneurs engagés.

Je me souviens quand je t’ai invité à faire cette interview, tu m’as dit : ohlala… je n’ai pas de très bonnes habitudes de vie ! Alors est-ce que tu peux me dire pourquoi instinctivement tu m’as répondu ça ?

Audrey : Parce que j’essaie de faire des trucs, mais il n’y a rien qui marche en fait, parce que je n’arrive pas à me tenir à quelque chose. Je pense qu’en fait à chaque fois, j’essaie de voir trop grand donc j’essaie de me faire un miracle morning, des choses comme ça et puis je tiens deux semaines et après j’arrête tout quoi.

Oui mais tu essaies quand même, tu tentes des choses.

Audrey : Oui, j’ai gardé deux, trois choses. Bon là du coup avec le confinement j’avoue que c’est un peu chiant car ça bouscule toujours tes petites routines mais j’ai gardé des choses du type :

Quand je me lève le matin, la première chose que je fais c’est que je bois un grand verre d’eau, ensuite je vais prendre ma douche, puis mon petit déjeuner. Ça j’ai réussi à le garder !

Et puis, alors, j’ai pas forcément de routine mais j’essaie de faire pas mal de Yoga, du Yin particulièrement et de la méditation quand j’en ressens le besoin parce que je suis une grande stressée, donc, du coup, ça m’aide à me canaliser.

D’accord, et du coup si je te dis, prendre soin de soi, est-ce que c’est important pour toi ou pas ? Est-ce que tu le fais parce que tu en entends parler, donc tu te dis, c’est nécessaire ou est-ce que, intérieurement, tu sens que c’est bénéfique pour toi en fait ?

Audrey : C’est vraiment un besoin que je ressens. Alors c’est pas quelque chose que je maîtrise encore mais c’était dans mes envies de 2020. Et en 2021 c’est vraiment de trouver un équilibre entre vie pro et perso parce que quand tu es entrepreneur tu as tendance à travailler tout le temps et à ne pas te mettre de barrière et finalement, en fait, tu finis épuisé. Le truc qui est très compliqué, c’est que souvent quand tu es entrepreneur c’est que tu es un peu touche à tout et moi c’est un peu mon problème.

J’ai mon blog de voyage “Refuse to hibernate” sur lequel je fais des reportages photos/vidéos pour des offices de tourisme donc ça me prend énormément de temps de créer du contenu etc…

A côté, j’ai mon client en community management et rédaction qui est l’office de tourisme du Canada pour qui je travaille chaque mois sur leurs Instagram, Facebook et leur blog.

Et à côté de ça j’essaie de faire du coaching en communication digitale.

Tout ça à gérer c’est beaucoup pour une seule personne et c’est vrai que je ressens le besoin de plus m’écouter et de plus prendre du temps pour moi et pour me déstresser aussi parce qu’en fait, là, j’ai senti que j’arrivais à un point où j’avais une espèce de fatigue chronique où j’avais énormément de mal à me concentrer où j’avais une espèce de procrastination active qui était hyper néfaste pour moi.

Parce que du coup, j’étais dans l’action mais en même temps je n’avançais sur rien donc c’est vraiment un truc que j’essaie de mettre en place parce que je sens que c’est un besoin vital en fait. Je sens que j’en ai besoin pour me retrouver et retrouver l’énergie d’avancer sur les projets.

Tu sens que ça a un impact sur ton activité directement en fait ?

Audrey : Oui c’est ça, c’est pas parce que c’est à la mode, entre guillemets, de prendre soin de soi, c’est parce que j’en ai ressenti le besoin. Tu vois dès que j’ai commencé le Yin Yoga, alors j’étais pas très branché yoga parce que je pense que je n’avais pas trouvé la pratique qui m’allait, et dès que j’ai trouvé la bonne pratique et la bonne prof, ça m’a, je ne sais pas trop comment te dire ça, ça m’apportait vraiment le besoin que j’avais de me recentrer, de me re-canaliser.

Tu vois, une fois par semaine, je sentais que c’était l’heure où j’arrivais à couper mon cerveau et à être vraiment concentrée, déconnectée et à respirer. Car je fais des apnées la journée, dès que je suis concentrée sur une tâche, je me rends compte que j’arrête de respirer.

Oui donc tu dois être en mode “ je suis ultra-concentrée” et il y a une crispation qui se fait et du coup le filet d’air ne passe plus.

Audrey : Oui c’est ça donc j’ai senti que ça m’a fait vraiment du bien dans le sens où je me disais, ah oui, je prends une heure pour moi, pour arrêter mon cerveau, pour respirer et juste pour prendre soin de moi et prendre du temps pour moi. Et ça, ça me faisait vraiment du bien.

Malheureusement, comme tu sais les salles de sport sont fermées, du coup, là, je n’en ai pas trop fait. Mais tu vois, avant notre visio, je me suis connectée sur le site de ma prof pour voir où elle faisait des cours en ligne. Par contre des fois t’as pas forcément le matériel donc c’est un peu chiant.

Et ma prof met aussi chaque semaine une méditation sur l’application : “Insight timer”.

ça c’est top, car c’est complémentaire. Et tu n’as pas besoin de chercher une appli en particulier car tu suis ta prof.

Audrey : Et puis je ne sais pas si toi ça te fait ça, mais moi, j’ai besoin de bien aimer la personne où la voix qui est derrière. Par exemple, pendant le 1er confinement j’avais “Petit Bambou” et la plupart des méditations, ben, j’aimais pas, j’arrivais pas à me concentrer parce que la voix ne m’allait pas. C’est con mais c’est exactement ça donc là je me dis, ça va être sa voix donc je vais pouvoir les faire.

Comme toi j’avais fait les méditations gratuites de Petit Bambou et après j’avais testé Namatata qui fait le même principe. Et moi, en fait je suis mieux avec Namatata. Les séances sont de mêmes qualités chez les deux mais les visions guidées ont plus d’impact selon si la voix arrive à t’emporter, à te déconnecter de ton quotidien. Tu disais que tu aimais bien tester des petites choses par toi-même. Alors est-ce que tu testes selon tes propres envies ou bien selon des conseils que tu aurais eu via un professionnel ?

Audrey : Non, je n’ai jamais eu de conseils par un professionnel. J’avais lu le livre sur la routine matinale où on te dit, sur une heure, de te mettre des micro-temps. Par exemple, tu te lèves, après tu bois un verre d’eau, après tu médites 10 minutes après tu lis pendant 10 à 20 minutes après tu fais du sport etc…Et puis j’ai trouvé que ça n’allait pas avec ma vie.

Parce que moi, déjà, je suis blogueuse voyage, donc tous les 4 matins je suis à droite et à gauche donc je ne peux pas me dire, attends, je me réveille à 5 heures du matin pour faire ma petite routine et après à 6 heures je commence ma journée, je vais aller prendre en photo le lever du soleil, non, ça ne marche pas. Donc j’ai vite arrêté car quelque chose qui est trop chronophage, je n’arrive pas à créer d’habitude si tu veux. C’est ça qui est compliqué.

Après, je suis Lisa Salis qui apprend les bases de la nutrition. Et là, en ce moment elle lance une collaboration avec un mec qui fait de la respiration soma. Elle a un podcast d’ailleurs qui s’appelle ”Au mieux de ta forme” et du coup j’écoute ça de temps en temps. Elle parle par exemple, du sucre, du sel, des aliments raffinés, ce genre de chose. Donc ça c’est assez intéressant.

Oui tu es donc ouverte d’esprit, tu vas aller voir par curiosité, par toi-même. Et si on prend une semaine entière du lundi au dimanche donc sur 168 heures. De quelle manière est-ce que tu répartis les périodes où tu es dans ton activité et les périodes où tu es en repos. Est-ce que c’est selon les jours, selon soit les matins et les après-midis ou bien de façon aléatoire.

Audrey : C’est un peu aléatoire. En fait, si tu veux, j’essaie de me programmer du lundi au vendredi déjà et de ne rien programmer sur le samedi et le dimanche. Parfois ça déborde un peu… En gros j’essaie de me programmer toutes les tâches qui me demandent beaucoup de réflexion et de cerveau plutôt le matin. Mais parfois j’inverse parce que parfois je suis hyper réveillée le matin et donc hyper stimulée et ça va bien. Et parfois parce que je me suis couchée un peu plus tard ou parce que j’ai mal dormi, je ne suis pas du tout en phase donc du coup j’essaie de faire des choses moins cérébrales le matin et du coup je bascule ma grosse tâche l’après-midi.

Et puis parfois ça ne va pas du tout toute la journée et je me dis ok je breake, je fais un autre truc et je reprendrai demain. Il y a des journées où je me dis ça ne va pas le faire, j’ai pas le cerveau, j’arrive pas donc j’essaie d’avancer sur des petites tâches qui ne me demandent pas trop de cérébral et j’essaie de me prendre une bonne soirée off, d’avoir un bon sommeil pour être en forme le lendemain.

C’est cool parce que tu t’écoutes énormément pour être vraiment en phase avec ton niveau d’énergie.

Audrey : Oui j’essaie de plus en plus d’analyser mon énergie et de m’adapter. Tu vois par exemple quand je sais que je vais être dans ma période menstruelle j’essaie de ne pas charger mes journées et de faire toutes les tâches importantes en amont.

Par exemple, il y a 2 semaines je savais que j’enchainais un peu les reportages photos et que je partais souvent les vendredis, samedis, dimanches. Et bien je me suis pris mercredi et jeudi off où j’ai fait mes courses, où je suis allée me balader, faire une expo. Donc ça dépend d’une semaine à l’autre si je dois partir sur le week-end pour un office de tourisme. Du coup ça me décale ma semaine.

L’avantage c’est que ça t’évite de tomber dans une certaine routine, même si c’est un métier passion, et d’éviter de te dire, je fais toujours les mêmes choses. Tes semaines sont variées donc je trouve que ça aide aussi dans ce sens-là.

Audrey : Oui c’est clair. Le truc d’avoir 3 activités c’est que c’est varié. C’est vrai, qu’avant quand je faisais que le blog, jusqu’à début 2020, j’ai eu cette phase où je me disais, j’en ai un peu marre de faire tout le temps la même chose, de parler tout le temps aux mêmes gens, de voir tout le temps les mêmes gens.

C’est pour ça que j’ai fait la formation de Thomas Burbidge et que j’ai décidé de me lancer à côté en community management, parce que j’avais besoin de voir autre chose. Ça faisait 4 ans que j’étais dans le cycle du blog voyage et j’en avais marre d’écrire tout le temps des articles et d’être tout le temps la tête dans le guidon. C’est pour ça que j’ai diversifié, pour avoir d’autres choses.

Si on parle maintenant de ton alimentation, est-ce que tu as des connaissances sur le sujet, est-ce que tu aimes cuisiner ou pas? Comment ça se passe dans ton quotidien ?

Audrey : Je n’ai pas vraiment de connaissances en alimentation. J’en ai quelques-unes mais je n’arrive pas vraiment à les appliquer. Alors je cuisine. Il y a des semaines où je n’ai pas le temps alors du coup on fait des trucs un peu plus rapides mais j’essaie vraiment de cuisiner.

J’achète principalement des fruits et légumes Bio et plutôt locaux. Tu sais je me fais livrer des fruits et légumes de producteurs. J’essaie d’avoir une alimentation variée et plutôt basée sur les fruits et légumes. En fait, j’essaie depuis 2 ans maintenant de manger moins de viande. Je n’ai jamais été très laitage donc on n’en mange pas beaucoup. On a une alimentation plutôt flexitarienne. Je sais qu’à chaque fois on dit que c’est important de mettre toutes les couleurs dans son assiette donc j’essaie de faire ça. Avec Mickaël on adore se faire des bowls avec de la patate douce rôtie, un houmous de betterave, des graines…. On essaie de diversifier pour avoir des assiettes composées de plein de choses colorées.

Après je ne sais pas si je fais les bonnes proportions, je n’ai pas cette connaissance. On mange très rarement de produits transformés. On n’est pas à s’acheter des plats cuisinés.

J’ai un rapport au sel assez difficile car j’adore le sel donc j’essaie de me calmer sur le sel. Donc on cuisine avec beaucoup plus d’épices pour du coup palier au sel. Quand j’étais petite, il y avait un magnétiseur qui m’a vu. Il a posé ses mains sur moi et m’a dit : “il va falloir arrêter de manger du sel”. Donc voilà, c’est surtout que je salais avant de commencer à manger.

Tu sais les épices sont une très bonne alternative de même que les herbes aromatiques comme le basilic, l’estragon, le thym….

Audrey : L’été j’aime bien. J’ai mes parents qui ont la chance d’avoir un grand jardin donc a chaque fois que je vais chez eux, je récupère le basilic, le thym etc… donc ça c’est cool.

Et tu as un plat préféré, autre que les bowls ?

Audrey : Non, j’aime tout, je suis une grosse gourmande. Je pense que je suis une fille de l’automne, j’adore tout ce qui est courge, en velouté ou autre j’aime trop ça. L’été j’adore les crudités, l’hiver les plats montagnards. Je suis plutôt une bonne vivante.

Toute à l’heure on parlait yoga, est-ce que tu pratiques un autre sport ou pas ?

Audrey : Oui j’allais à la salle de sport avant que tout ferme. Donc oui je pratique des sports plutôt cardio soit je vais à des cours body combat, soit je fais du vélo elliptique.

Avant je courais beaucoup mais j’ai des problèmes au genou donc le running ce n’est pas forcément le sport idéal. Et j’ai la flemme de faire du sport chez moi, je n’aime pas faire du sport à la maison du coup en ce moment c’est un peu compliqué. Sinon je fais 1 à 2 séances de cardio par semaine.

Et côté sommeil tu dirais que tu es de la team, je dors beaucoup ou plutôt j’ai un sommeil chaotique et très léger ?

Audrey : Je suis une bonne dormeuse, j’ai besoin de mes 8 heures de sommeil pour avoir une sensation d’avoir bien dormi. Avec le confinement tu as des phases où tu dors moins bien, ça dérègle un peu le sommeil. Surtout que j’ai la chance d’avoir un nouveau-né juste à côté et des voisins du dessus bruyants, tard le soir, qui déplacent des meubles à minuit donc bon, je n’ai pas un sommeil facile mais une fois que j’ai mes boules quies, je dors comme un bébé jusqu’au lendemain matin. Donc ça va, j’ai eu des périodes d’insomnies mais en ce moment ça va, je dors bien.

Avec ton activité, ça t’arrive de te coucher et d’avoir toujours ton mental qui tourne en boucle en pensant à ta journée ou à ta journée du lendemain ?

Audrey : Oui clairement, ça m’arrive. Même des fois le matin, genre mon cerveau me réveille, il pense tout seul. C’est horrible, genre à 5 heures du matin tu penses à plein de trucs donc oui ça m’arrive.

Quand on est entrepreneur, on parle énormément de montagnes russes émotionnelles. On entend souvent dire, je suis en haut, je suis en bas…Est-ce que toi aussi ça te concerne ?

Audrey : Oui clairement. Quand je vois que je suis en mode down, je laisse passer et j’essaie d’être focus sur une activité qui me fait du bien.

J’avais un gros projet à la rentrée et avec le covid, tout ça, je sentais qu’il allait s’annuler et du coup Thomas Burbidge m’a fait faire un exercice. Il m’a fait lister les 100 choses que je pourrais faire si jamais le projet n’avait pas lieu. Donc si tu veux j’ai vraiment axé sur le positif et du coup j’ai trouvé 100 choses que je pouvais faire. Le projet ne s’est pas fait comme je l’imaginais, j’étais dégoûtée, c’est sûr, mais du coup j’étais assez confiante car je me disais, ok , le projet ne s’est pas fait, c’est pas grave, ça va me permettre de faire, ça, ça et ça. Dans les 100 choses, j’ai pris les 5 à 10 principales et je me suis attelée à les faire.

Je trouve que c’est un bon exercice quand tu es dans une situation négative car il faut changer de point de vue. Car une situation qui est négative pour toi, peut ne pas être grave pour quelqu’un d’autre. Les hauts et les bas ça dépend des points de vue. Quand tu as les hauts, tant mieux il faut prendre cette énergie pour faire avancer les projets et faire de chouettes choses. Et quand tu as des bas il faut faire des choses qui nous font plaisir, qui nous font du bien. S’entourer de personnes bienveillantes et puis je pense que c’est comme ça que l’on passe les phases de down. Car c’est normal, tout le monde en a. Et je pense qu’il faut juste s’écouter et apprendre à déculpabiliser et à se faire du bien. Et une fois que l’on a fait ça, on repart sur quelque chose de positif.

Complètement, c’est un peu le monde sociétal qui est comme ça, car limite les émotions c’est tabou et il ne faut pas les montrer, il ne faut pas en avoir parce que c’est péjoratif. Sauf que c’est l’entièreté de l’être humain. Les émotions sont positives ou négatives mais on a forcément des deux. A notre époque il faudrait accepter les positives mais pas les négatives alors qu’en fait il faut toutes les accepter car ce n’est en ne les acceptant pas qu’on les ancre en nous donc les émotions sont encore plus présentes, elles nous font encore plus mal.

Alors que si on apprend à savoir pourquoi j’ai cette émotions-là, d’où elle vient, comment je pourrais faire pour qu’elle soit moins forte la prochaine fois, pour qu’elle puisse se dissiper le plus rapidement possible c’est beaucoup plus sain.

Et ce que tu fais c’est très bien, c’est trouver des choses qui nous font plaisir, qui ne sont pas compliquées à faire pour ne pas avoir à se dire : wahou il faut que je soulève une montagne pour faire un truc alors que là je ne suis pas bien. Comme les activités manuelles ou le jardinage qui permettent d’avoir un deuxième souffle.

Et est-ce que la lecture fait partie de ton bien-être ?”

Audrey : Oui, j’essaie de lire de temps en temps après je n’ai pas réussi à me créer une routine de lecture. Si vraiment c’est une lecture passionnante, je vais dévorer le livre.

En ce moment je suis dans une lecture intéressante mais ce n’est pas non plus transcendant du coup le soir je n’ai pas envie de me mettre dans cette lecture tu vois.

De temps en temps, j’essaie pour me faire une pause “écran”. Par exemple, je m’étais commandé un livre sur les randonnées à faire en France vers des lacs, donc hier au lieu de reprendre mon bouquin j’ai feuilleté des idées de randonnées pour le déconfinement et ça m’a fait du bien.

Des fois je lis plusieurs livres en même temps car le soir j’ai mon livre en mode roman et à côté en ce moment j’ai un livre plus marketing qui s’appelle “comment se faire des amis”, là c’est un livre plus cérébral avec un carnet pour prendre des notes.

La lecture ça fait du bien et ça permet aussi d’apprendre de nouvelles choses et quand tu es entrepreneur c’est important de nourrir ta créativité et tes connaissances. Selon moi tu ne peux pas être entrepreneur et ne pas lire.

e suis complètement d’accord, ça fait partie des sources d’informations qui te permettent d’évoluer, de grandir dans ta propre activité. Est-ce que tu aurais un conseil à donner à mes abonnés en termes d’habitudes de vie que tu as ou fais dans ton quotidien d’entrepreneur ?

Audrey : Mon habitude favorite et qui m’aide c’est vraiment le Yin Yoga donc je conseille à toute personne qui n’a jamais essayé, d’essayer au moins une fois.

C’est une pratique qui est ouverte aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Souvent dans mon cours, à Paris, il y a autant d’hommes que de femmes. Le yoga est catégorisé comme une activité féminine, alors qu’à la base il ne faut pas oublier que le yoga a été créé par les hommes et que les femmes n’avaient pas le droit de pratiquer. C’est une pratique qui est mixte.

C’est un yoga qui demande de tenir longtemps ses positions, ça fait du bien au corps car on s’étire, on se muscle en profondeur et doucement. Le but n’est pas le dépassement de soi, mais pendant les pauses c’est aussi très cérébral, on peut penser à plein de trucs. Ma prof d’ailleurs allie le yoga avec de la médecine chinoise et on commence toujours le cours en donnant une intention à cette heure de pratique.

Et le petit bonus c’est un verre d’eau le matin.

L’essentiel est de trouver ce qui nous fait du bien et de l’adapter avec son quotidien.

Règle N°1, juste s’écouter.

Merci Audrey, où est-ce que mes abonnés peuvent te retrouver et te contacter ?

Audrey :