Interview #5
Salut Sophie, je suis super ravie de pouvoir échanger avec toi et permettre à mes lecteurs d’en savoir un peu plus sur toi. D’avance, merci d’avoir répondu à mon invitation. Avant tout est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ? Dire qui tu es ? Quelle est ton activité ?
Sophie : Je suis Sophie. On peut dire, Sophie Du Bonheur en Barres. J’ai encore actuellement 2 activités. Je suis graphiste et coach d’hypersensibles et d’entrepreneures et j’utilise l’outil PNL qui est la Programmation Neuro Linguistique. C’est un nom très barbare pour dire que l’on va voir ce qui fonctionne dans notre mode de vie, dans notre cerveau, on étudie un peu, ce qui marche bien et ce qui marche moins bien et on voit aussi comment on peut optimiser pour qu’on comprenne mieux nos émotions, qu’on ait une meilleure communication. Et que nos projets évoluent dans le sens qui nous apporte à nous en tant qu’être.
ça c’est pour expliquer la PNL et avec mon activité à moi, j’ai développé la marque “Du Bonheur en Barres” sous laquelle je créé des supports de développement personnel pour rendre ça accessible au plus grand nombre dans le sens où il y a des personnes qui n’ont pas envie de faire des accompagnements individuels et qui n’ont pas le budget et pas le temps. Du coup, avec mes coffrets et mes livres ils peuvent déjà accéder à certaines connaissances sans prise de tête.
D’accord. Pour préciser, ceux sont des coffrets papiers, c’est bien ça ?
Sophie : Il y a les versions en ligne, les ebook et il y a les versions papiers. Et pour le coup en tant que graphiste, c’était important d’avoir les versions papiers parce que je n’ai pas envie de faire du développement personnel derrière mon ordi.
Ok je comprends bien. Et si je te dis : “Prendre soin de soi”. Est-ce que tu dirais que c’est quelque chose qui est important pour toi.
Sophie : C’est quelque chose qui est hyper important pour moi, après c’est pas quelque chose que je m’autorise facilement à faire. Parce que je sais que j’ai une capacité de travail qui est énorme, j’adore en plus mon métier et du coup c’est ça qui passe souvent avant moi.
Mais d’une certaine façon, ça me plait aussi parce que parfois je me dis :”allez, ce soir je prends du temps pour moi” et après je me dis : “ah non, j’ai trop envie d’avancer ce truc ”. C’est aussi une façon de prendre du temps.
Oui de te dire, une fois que je l’aurai fini, je serai tellement contente et satisfaite qu’il vaut mieux que je le fasse
Sophie : C’est exactement ça, je serai encore plus contente que d’avoir pris un bain tu vois
Mais de quelle manière tu prends soin de toi ?.
Sophie : Alors, d’abord le sport c’est hyper important pour moi.
Je cours au moins 3 fois par semaine. Alors je fais des petites séances entre midi et 14h ou en fin de matinée. J’aime bien aller courir quand j’ai fini un gros sujet le matin. Et le week-end aussi.
Je fais du yoga, donc là pendant le confinement je le fais à la maison. Tu vois tous les matins quand je me lève, je me fais 5-10 min d’étirements. Et je me rends compte maintenant que juste le fait de dérouler mon tapis et mettre mes pieds sur le tapis et faire la posture de l’enfant, c’est juste déjà génial ! Donc l’habitude a été bien prise je trouve parce que ça, je ne l’ai pas mis en place depuis longtemps, c’est depuis Septembre.
Ah oui donc c’est déjà bien ancré.
Sophie : Oui et je suis déjà bien contente d’avoir réussi ça.
Alors c’est bête mais le dimanche je cuisine pour toute ma semaine et je fais mes petites compotes. C’est important pour moi.
Et j’aime beaucoup lire, alors je n’y arrive pas tout le temps mais mon équilibre idéal c’est de lire un bouquin de développement personnel le matin, en général, et un roman le soir. D’ailleurs j’ai pris cette idée à Thomas Burbidge.
Après souvent le matin, je suis en mode “j’ai envie d’attaquer ma journée, faut que j’y aille. Donc des fois je ne prends pas ce temps là
Oui et c’est clair qu’il est préférable de le faire dans cet ordre là car si tu lis du développement personnel le soir avant de te coucher, tu peux repartir direct avec des nouvelles idées de projets et dur dur de s’endormir après.
Sophie : Et aussi pour boucler mes journées et ça je me suis rendue compte que c’était important. Je ne termine jamais une journée si je n’ai pas ouvert mon agenda et planifié la journée du lendemain. Parce que ça me permet de me dire, ok, la journée est finie sinon ça me trotte encore dans la tête tout le temps.
Et je fais, mais c’est pas régulier, de la méditation ou de la sophrologie ou des visualisations. Mais ce n’est vraiment pas régulier.
Pareil pour l’écriture, j’aime beaucoup écrire mais c’est quand j’en ressens le besoin. Je n’arrive pas à m’imposer “fais-le tous les jours”. Donc des fois, pendant 4 jours je vais écrire, écrire, écrire et après plus pendant 2 semaines.
Oui et puis après c’est bien, je trouve, d’avoir plusieurs activités avec quelques unes qui sont vraiment ancrées toutes les semaines, ça donne une régularité, comme une petite soupape et puis d’autres activités ou c’est selon ton envie, selon le temps que tu as. Rester flexible car sinon ça fait énormément de choses à caser dans le planning
Sophie : C’est exactement ça, car, si tu veux, dans ma routine idéale le matin, je fais du yoga, j’écris, je fais de la méditation et je lis. Sauf que moi quand je me lève le matin j’ai envie de bosser donc si je fais tout ça il est déjà 10h.
Je me suis repris un accompagnement en dessin parce que je me rends compte que ça me fait beaucoup de bien de dessiner, mais, pour moi.
Ok, et si on prend une semaine entière du lundi au dimanche donc sur 168 heures. De quelle manière est-ce que tu répartis les périodes où tu es dans ton activité et les périodes où tu es en repos. Est-ce que c’est selon les jours, selon soit les matins et les après-midi ou bien de façon aléatoire.
Sophie : Alors le lundi en général, je prends le temps de faire ma routine du matin avec yoga-lecture ou yoga-écriture parce que c’est ma journée création de contenu donc ça vient nourrir ça. J’ai vu des gens dans le week-end donc j’ai envie d’être dans ma bulle. Et je vais aussi courir le midi. Et en fin de journée je me fais un temps sur mes formations car j’ai des formations aussi et quand on n’est pas confiné je vais au théâtre d’impro.
Le mardi en général je ne fais que du yoga le matin.
En fait j’aime bien dans ma semaine avoir une soirée avec un peu de formations. Souvent quand je dessine, c’est griffonner 2,3 trucs entre midi et deux ou à 16h quand j’ai une baisse d’énergie et là, ça me rebooste.
Le mercredi je n’ai rien de fixe. Le jeudi en général c’est là que je suis fatiguée et c’est très bien car c’est là qu’il y a le yoga qui arrive. Car quand je cours j’y vais le lundi, mercredi, vendredi pour espacer tu vois. Et souvent, le jeudi soir je suis HS. En fait c’est là où je maitrise mal je pense car le vendredi si je suis bien fatiguée je vais finir la soirée en pleurant tu vois parce que j’en peu plus.
Oui parce qu’après ce sont les nerfs qui lâchent parce que du coup ils ne tiennent plus.
Sophie : Donc je pense clairement que je ne maitrise pas très bien. C’est que le lundi je tiens mon truc et le mardi je me dis “ah non mais il faut que j’avance la dessus” donc déjà la routine du matin je la réduis. Et le soir si je vois que je n’ai pas fini comme je veux bah je gratouille car idéalement je termine entre 18h et 19h mais parfois c’est plus tard.
Et chaque semaine, c’est rigolo mais je vois que je me laisse déborder alors que chaque semaine je me dis “tu sais que tu as besoin de temps pour toi, pour couper” Mais mes projets me font tellement kiffer que je n’y arrive pas.
Ah oui ce n’est pas évident. Perso quand j’étais salariée j’ai toujours débauchée au plus tôt à 19h30 sinon c’était 20h. Et là quand j’entends : “moi je suis freelance et je termine mes journées à 17h/17h30”, je me dis : “mais on est encore en plein après-midi” Donc je me dis parfois, je suis la seule à finir à 19h ?” Par contre maintenant que je connais bien mon rythme je sais qu’à 19h j’ai besoin de m’ arrêter car sinon je sors de mon rythme. Et ça m’aide parce qu’avant, vu que je suis de nature couche tôt, lève tôt, quand je terminais à 20h, le temps de rentrer à la maison, manger, passer une soirée bref j’étais tout le temps en décalage.
Sophie : Je te comprends complètement, tu me rassures. Cet après-midi, j’ai fait une sieste par exemple, je m’autorise quand je suis crevée. Mon compagnon travaille aussi tard donc je pense que l’on s’engraine là dedans aussi. Mon compagnon commence aussi tôt et finit tard donc je suis large.
C’est top car toi qui est lève tôt aussi ça correspond bien à ton rythme
Sophie : Carrément.
Qu’est-ce que je fais aussi…
Le vendredi, j’ai toujours un call, et ça marche pour mon bien-être aussi. Tu sais après la formation de Thomas Burbidge j’ai un partenaire de responsabilité, enfin on est plutôt copine que partenaire. En gros on se fait toujours un point sur ce qui a bien fonctionné dans la semaine, ce qui a moins bien marché, les problématiques et ça c’est top, j’aime beaucoup faire ça.
Mes week-end vraiment reposant sont les week-end ou je ne vois pas tant de monde que ça. Par contre aller boire un café dans la semaine ou faire une petite soirée, ça, ça me fait trop du bien mais je ne suis pas capable de le faire tous les soirs.
Après tous les soirs il faut tenir le rythme aussi! !
Sophie : Avant j’y arrivais mais plus maintenant.
Maintenant ta dose de travail n’est pas la même aussi.
Sophie : C’est vrai avant je n’avais qu’un métier.