Le développement collectif

Depuis Octobre 2020, je suis partenaire chez DevCo pur aider les solopreneurs à impact positif.

DevCo, signifie : Développement Collectif. C’est le pouvoir du collectif pour avancer chacun individuellement.

J’ai donc demandé à Antonella la créatrice de DevCo de vous parler de son quotidien afin de vous apporter plus d’éléments sur le sujet.

Antonella de DevCo

Bonjour à tout.e.s,

Je m’appelle Antonella, je suis la fondatrice de DevCo, pour Développement Collectif.

J’accompagne les solo-entrepreneur.e.s à impact positif à pérenniser leur activité, et accélérer le développement de leur entreprise.

Quand Virginie m’a proposé d’écrire un article au sujet de mon organisation entre mes activités de « front office », vis-à-vis de mes client.e.s, et mes activités de « back-office », pour faire rouler tout le reste, je me suis sentie flattée.

Flattée, parce que, je l’ai reconnu il y a quelques années, l’organisation d’activité est ma force, c’est mon truc. On a chacun son truc. Et moi c’est ça.

Au début, j’utilisais ces compétences sans m’en rendre vraiment compte, pour organiser des événements personnels, avec mon entourage. Jusqu’à ce que je me rende compte qu’on faisait souvent appel à moi pour organiser des choses. J’ai ensuite découvert que ça pouvait être un métier, en tant que tel. Me voilà prête à mettre ce talent au profit de sujets professionnels. J’ai carrément repris mes études pour suivre un diplôme sur du conseil en organisation, que j’ai eu haut la main. J’ai ensuite travaillé pendant plusieurs années pour des grands groupes. Jusqu’à me rendre compte que je souhaitais mettre ces compétences au profit de projets qui me parlent plus. Alors en pleine quête de sens à ce moment de ma vie professionnelle, j’avais découvert l’écosystème de l’entrepreneuriat social par la porte du bénévolat. Je décidais quelques années plus tard de mettre mes compétences d’organisation au profit de projets à impact positif. Et c’est suite à cela que j’ai fondé DevCo.

Aujourd’hui, je suis solo-entrepreneure, à l’image de mes client.e.s. C’est un choix, et je n’ai pas de volonté de faire grandir la structure à ce jour. Me faire accompagner, m’entourer de pairs pour évoluer oui ! M’associer ou embaucher, ce n’est pas au rendez-vous. Et c’est cette formule d’entrepreneuriat que j’ai choisi. Ce qu’il y a de bien dans l’entrepreneuriat, c’est que c’est totalement modulable. J’ai donc choisi de me créer une activité qui colle parfaitement à mes aspirations. Je veux pouvoir être libre de gérer mon temps comme je le souhaite, de ne dépendre de personne, et de m’organiser comme je l’entends.

Et étant donné que j’ai une organisation assez cadrée, je ne suis pas de ceux qui se laissent traîner et repoussent à plus tard leurs tâches, même en tant que solo-entrepreneure. Alors oui, j’ai des hauts et des bas. Mais, oui je sais relever la tête, voir ce que je peux apprendre de chaque situation, et je continue d’avancer.

Entreprendre en solo est donc mon choix. Mais pourtant, même si j’avance seule dans mon activité, je dois quand même faire face à de multiples casquettes, en tant qu’entrepreneure. Je dois être à la fois commerciale pour vendre mes prestations, prestataire pour réaliser ces prestations, communicante pour me faire connaitre et diffuser mes messages, comptable pour gérer mon activité comme toute entreprise…

Certaines casquettes me parlent plus que d’autres. Par exemple, je ne suis pas du tout à l’aise en comptabilité. J’ai toujours peur de mal faire ou de mal comprendre ce qui était attendu. C’est une charge mentale énorme pour moi. J’ai donc décidé, assez rapidement, dès le début de mon aventure entrepreneuriale, de faire porter mon activité par une coopérative d’activité et d’emploi, qui gère, entre autres, cette partie pour moi. Mon temps dédié à ces sujets a drastiquement diminué.

Il y a d’autres sujets que je ne connaissais pas avant de me lancer à mon compte, que j’ai découvert sur le terrain. Et pour lesquels, je dois avouer prendre un certain plaisir. Je parle là de mes casquettes de communicante, j’adore faire passer mes propres messages, et de marketeuse. J’ai découvert que j’aimais concevoir un produit et réaliser toute la phase de réflexion stratégique pour proposer une offre qui réponde à un besoin sur le marché. Pour ces casquettes nouvelles, j’ai passé beaucoup de temps à me former à ces sujets. Maintenant, les formations restent plus épisodiques, et beaucoup plus ciblées. La plupart de ma formation à ces sujets reste le test and learn sur le terrain maintenant. Je teste et j’ajuste selon les retours.

En somme, pour chaque casquette, j’ai décidé, de façon assez fluide, si je souhaitais maintenir cette compétence en interne, ou pas, et à quel niveau d’intensité, je souhaitais mettre mon temps et mon énergie dessus.

Pour la partie communicante par exemple, j’ai remarqué que je me sentais vite submergée par les échanges sur les différents groupes auxquels j’appartenais. Ce qui s’est passé de façon plutôt naturelle, c’est que j’ai décidé d’arrêter de vouloir suivre toutes les conversations. Je pouvais passer tout mon temps rien qu’à faire ça. Et à la place, je préfère plutôt des conversations en 1/1, ou auprès de petits groupes, où j’arrive à suivre le fil. Cette façon de procéder m’a permis d’aller à la rencontre de moins de personnes, mais de pouvoir mieux apprendre à les connaître. Et même de pouvoir concrétiser des partenariats avec certain.e.s d’entre eux.elles.

Je me sens ainsi plus alignée avec ma façon de voir les choses. Tout me parait plus fluide, et je suis encore plus créative dans ma façon d’aborder les choses, et de proposer des nouvelles choses auprès de mes partenaires ou de mes client.e.s

De façon plus générale, je me fixe des objectifs très stratégiques à l’année, puis affinés au trimestre, au mois. Et je me pose des tâches à faire par semaine. Cela me permet d’avoir une vision d’ensemble en mode entonnoir, de façon de plus en plus fine. Ma vision à l’année et au trimestre sont assez larges, pour me permettre de moduler en fonction de ce qui se passe au courant du mois. Et je me fixe des tâches, donc plus précis que des objectifs, qu’à la semaine uniquement.

Je fais en sorte de me fixer chaque semaine des tâches qui ont trait aussi bien :

  • A de la production pour mes client.e.s
  • A ce que j’appelle « l’écosystème » autour de DevCo : ce sont les partenaires, les prospects, les structures et organismes qui m’accompagnent dans mon développement
  • A de la communication : mes principaux outils de communication sont mon site internet, ma newsletter et mon profil LinkedIn

Donc chaque semaine, j’ai au moins un peu de ces trois éléments, pour pouvoir avancer sereinement sur chaque point petit à petit. Même si la priorité reste la partie production.

Et vous, comment faites-vous pour jongler entre les différentes casquettes que l’entrepreneuriat nous fait porter ?

Vous avez aimé découvrir l’état d’esprit du collectif avec DevCo ?

N’hésitez pas à contacter Antonella pour approfondir le sujet !

Elle lance d’ailleurs une nouvelle masterclass en Janvier 2021 !

Et si vous souhaitez entreprendre avec enthousiasme je vous invite à me rejoindre dans ma lettre vitaminée????.

Naturellement bien,

Virginie

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