L’essentialisme, un livre de Greg McKeown

Faire moins mais mieux ! l’art d’être réellement efficace.

Voilà tout le sujet que vous livre Greg McKeown dans son livre « L’essentialisme ».

Ma conviction est que l’essentiel est supérieur à la priorité. C’est pourquoi, pour ce nouvel article, j’ai eu envie de vous partager des passages du livre car je n’en parlerai pas mieux que l’auteur.

Alors tout ce qui suit est tiré du livre. Bonne lecture !

« L’auteur met à votre disposition une véritable feuille de route, en 3 étapes :

  1. EXAMINER : distinguer l’essentiel de l’insignifiant
  2. ELIMINER : écarter le superflu afin de disposer du temps nécessaire pour accomplir l’essentiel.
  3. REALISER : élaborer un programme qui facilitera la concrétisation de vos objectifs.

L’essentialisme n’est pas une technique de plus sur la gestion du temps, mais une façon radicalement nouvelle de penser et d’agir. »

*Chapitre 1 : L’essentialiste

L’idée de base : ce n’est qu’à partir du moment où l’on s’autorise à ne plus essayer de tout mener de front, à ne plus dire oui à tout le monde, que l’on peut être efficace dans les domaines qui comptent vraiment.

Et vous ? Combien de fois avez-vous accepté une demande sans prendre le temps d’y réfléchir ? Combien de fois avez-vous regretté de vous être engagé sur telle ou telle mission ? Combien de fois avez-vous dit oui seulement pour faire plaisir ? ou pour éviter les confrontations ? ou parce que répondre oui était devenu un automatisme ?

Permettez-moi de vous demander ceci : vous êtes-vous déjà senti débordé ? Vous êtes-vous déjà senti à la fois surmené et sous-utilisé ? Avez-vous parfois l’impression de vous affairer sans parvenir à être réellement efficace ?

Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, l’essentialisme vous aidera à sortir de l’impasse.

La démarche essentialiste

Il ne s’agit pas d’en faire plus, ni moins, mais de faire les bonnes choses. L’idée est d’investir son temps et son énergie de la manière la plus avisée qui soit, en se concentrant sur l’essentiel pour apporter la meilleure contribution possible.

La démarche non essentialiste

Comment expliquer que les êtres humains utilisent si mal leurs capacités ? Comment faire de meilleurs choix ? Comment mieux exploiter le potentiel qui réside en chacun de nous ?

J’ai œuvré sans relâche en tentant de comprendre pourquoi tant d’individus brillants, intelligents et compétents se laissaient piéger par le non-essentiel.

  • Trop de choix

Les psychologues parlent de « fatigue décisionnelle »

  • Trop de pression sociale

Par le biais des nouvelles technologies, n’importe qui peut donner son avis sur nos activités et nos centres d’intérêt. Nous ne sommes donc pas seulement soumis à une surcharge d’informations, mais bien à une surcharge d’opinions ?

  • L’idée que vous pouvez tout avoir

Le mot « priorité » a fait son apparition au XIV siècle. Ce n’est qu’à partir du XX siècle que le pluriel a fait son apparition et que l’on a commencé à parler de « priorités ».

Pour vivre sa vie, dire non ne suffit pas. Il faut avoir un objectif précis en tête et méthodiquement éliminer tout ce qui n’est pas essentiel, non seulement ce qui est de toute évidence une perte de temps, mais aussi de belles occasions.

De même que votre penderie s’encombre peu à peu de vêtements jamais portés, votre quotidien s’encombre d’activités et d’engagements secondaires.

Feuille de route

Essence : La logique essentialiste

Etape 1 : Examiner : Distinguer l’essentiel de l’insignifiant

« Qu’est-ce qui me motive vraiment ? », « Quels sont mes talents particuliers ? » et « Qu’est-ce qui répond à un besoin significatif de la société ? »

L’objectif est de faire la bonne chose, de la bonne façon et au bon moment.

L’objectif est de distinguer les rares choses essentielles parmi la masse de choses sans intérêt.

Etape 2 : Eliminer : Supprimer le superflu

Comme l’explique Peter Drucker, « une personne est efficace parce qu’elle dit non, parce qu’elle dit « ce n’est pas pour moi » ».

Des sacrifices seront nécessaires, car, de fait, il est impossible de tout mener de front.

Etape 3 : Réaliser : Balayer les obstacles pour mieux avancer

Au lieu de forcer, l’essentialiste s’attache à créer un système qui écarte les obstacles afin de faciliter autant que possible la réalisation de l’objectif.

Une idée dont l’heure est venue

Quand on s’autorise à être plus sélectif dans ce que l’on choisit de faire ou de ne pas faire, c’est toute la vie qui s’en trouve changée. On accède d’emblée à un niveau supérieur d’accomplissement.

Avec cette force invincible, il est enfin possible de découvrir comment apporter la meilleure contribution possible non seulement à sa vie ou à sa carrière, mais aussi à la société.

L’ESSENCE : La logique fondamentale de l’essentialiste

Vivre en essentialiste implique de faire tomber trois croyances profondément ancrées dans nos mentalités : « Je dois », « tout est important », et «  je peux tout mener de front ».

L’essentialisme remplace ces idées fausses par trois vérités fondamentales : « je fais des choix », « rares sont les choses vraiment importantes » et « je peux faire ce que je veux, mais pas tout ».

*Chapitre 2 : CHOISIR

La force invincible de la possibilité de choisir.

Pendant trop longtemps, nous avons exagéré l’importance de l’aspect extérieur des choix (les possibilités qui s’offrent à nous) et sous-estimé l’importance de notre capacité intérieure à choisir.

Comment oublie-t-on que l’on a le choix ?

La première étape sur la voie de l’essentialisme, absolument fondamentale, sera donc d’apprendre à choisir de choisir, et ce dans tous les domaines de la vie.

*Chapitre 3 : DISTINGUER

L’insignifiance de pratiquement tout

Aurions-nous tendance à travailler plus longtemps et plus dur quand nous essuyons des revers ? Aurions-nous tendance à accepter tous les défis ? On nous apprend très tôt qu’il faut travailler dur pour réussir, et nous sommes nombreux à avoir été récompensés pour notre productivité ou notre capacité à relever coûte que coûte tous les défis qui se présentaient.

Mais pour les personnes compétentes qui travaillent déjà dur, est-il vraiment judicieux de forcer davantage ? N’y-a-t-il pas un point à partir duquel il ne sert à rien de travailler plus ? N’y a-t-il pas un point à partir duquel c’est au contraire en faisant moins  (mais en pensant plus) que l’on obtient les meilleurs résultats ?

La réalité écrasante est que nous vivons dans un monde où presque tout ne vaut quasiment rien tandis qu’une poignée de choses ont une valeur exceptionnelle.

Voilà pourquoi l’essentialisme prend le temps d’examiner toutes les possibilités.

En d’autres mots, l’essentialiste fait moins parce qu’il distingue mieux.

*Chapitre 4 : SACRIFIER

Quel est le problème que je veux résoudre ?

Sans doute connaissez-vous quelqu’un qui essaie toujours de faire davantage que ce que son emploi du temps lui permet. Ces personnes, même si elles savent que leur réunion commence dans dix minutes et qu’elles ont besoin de dix minutes pour s’y rendre, restent assises à leur bureau pour répondre à quelques courriels avant de partir. Ou elles acceptent de rendre un rapport pour vendredi alors qu’elles ont un autre dossier important à boucler ce jour-là.

Ou, encore, elles promettent de passer à l’anniversaire de leur cousin alors qu’elles ont déjà pris leur billet pour un spectacle le même soir. Leur logique ignore la nécessité des sacrifices, elles pensent sincèrement pouvoir faire les deux. Mais c’est une logique erronée. Inévitablement, elles seront en retard à la réunion, ne respecteront pas les délais pour l’un des projets (ou bâcleront les deux), et manqueront soit l’anniversaire de leur cousin, soit le spectacle. La réalité, la voici : dire oui à une opportunité implique nécessairement d’en refuser d’autres.

Si le non-essentialisme se demande comment il pourra tout mener de front, l’essentialiste préfère se poser une question plus difficile mais finalement libératrice : « Quel est le problème que je veux résoudre ? » L’essentialiste choisit délibérément. Il agit par lui-même plutôt que d’attendre d’être dépassé par les évènements ou les choix de son entourage. Comme l’écrit l’économiste Thomas Sowell : « Il n’y a pas de solutions. Il n’y a que des concessions. » »

J’espère que ces extraits du livre vous ont plu. Je pense qu’ils parleront à beaucoup d’entre-vous.

Si vous souhaitez en savoir plus et que vous lisez ce livre, n’hésitez pas à me laisser un commentaire pour échanger sur le sujet.

Naturellement bien,

Virginie

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